Samedi 7 mai, 6h00. Dernier réveil entre gazelles. Nos valises doivent être déposées à 6h45 au ponton, pour un ultime déjeuner. 7h00 direction l'embarcadère pour la traversée du fleuve Sine Saloun. Les visages sont fermés : coucher un peu tard pour certaines ! et le blues du départ.
En route pour les 3h00 qui nous séparent de Dakar. L'entrée dans la ville est difficile, des embouteillages de partout. Aujourd'hui c'est jour de marché aux animaux (chèvres, moutons, zébus). Les dakarois ne s'ennuient pas avec les règles de la circulation... Le chauffeur doit rester très vigilant !!!Nous avions au choix pour cette dernière journée : l'Ile de Gorée, très touristique avec son musée de l'Esclavage, son passé chargé mais aussi ses vendeurs ambulants qui vous assaillent et ne vous laissent pas un instant de répit ou l'Ile N'Gor, touristique mais calme. J'ai choisi N'Gor, je ne me sentais pas la force ni l'envie d'affronter la foule après cette semaine coupée de toute agitation. Et je n'ai pas été déçue. Avec les 7 autres gazelles, nous avons découvert des petites ruelles, très fleuries, vertes, propres ! mais la pollution n'est jamais très loin et ce sont des amoncellements de plastiques et autres déchets que nous trouverons le long de l'océan.Mama Dia nous servira de guide, en contrepartie nous lui achèterons quelques bijoux. Puis au gré de notre promenade, nous cherchons des maisons à louer et sommes invitées par des Nantais à visiter la leur. Une rencontre là encore complètement inattendue mais chaleureuse car terminée autour d'un verre de bissap (sirop d'hibiscus). La fatigue nous amène à nous installer, Dom, Véronique, Colette et moi, sur les transats du restaurant où le midi nous avions dégusté une délicieuse brochette de lotte. Le sommeil est venu très vite........
19h00, nous reprenons la pirogue pour retourner sur Dakar où nous nous retrouvons toutes et l'équipe organisatrice, au PATIO, restaurant-discothèque branché de la ville. Je vais me régaler avec une lotte très très épicée (!!) et une salade de fruits. Nous terminerons la soirée à danser comme des folles mais surtout à repousser l'heure du départ.
22h00. Direction l'aéroport mais avant il faut se séparer des dakaroises. Les sourires sont tendus, les yeux humides mais des promesses de nous écrire et nous revoir nous redonnent de la joie.
Escale à Casablanca. Les premières gazelles se séparent (direction Nantes, Lyon, Marseille, Paris).
J'arriverai enfin ! à Orly à 12h20. Mon comité d'accueil est là. Je pleure de joie !